Résumé... Résumé :
L'ambivalence du meurtre dans le roman africain révèle la complexité du personnage du meurtrier, perçu simultanément comme un démon et un justicier. Cette dualité reflète les tensions morales et sociales qui traversent les sociétés africaines, où les concepts de justice et de vengeance sont souvent flous. Le meurtrier est parfois condamné comme un être monstrueux, déshumanisé par la violence de ses actes, tandis que dans d'autres contextes, il est glorifié comme un héros qui rétablit l'ordre moral. Cette ambivalence enrichit le récit en créant des personnages multidimensionnels et en invitant à une réflexion sur la nature du crime et de la justice.
Les résultats de l'analyse montrent une dualité marquée dans la représentation du meurtre dans les romans policiers négro-africains. D'une part, les meurtriers sont souvent associés à des traits démoniaques, soulignant leur détachement des normes et leur quête de destruction pure. D'autre part, les coupables, lorsqu'ils commettent des meurtres, sont perçus comme des héros ou des justiciers, dont les actions sont justifiées par le besoin de défendre des valeurs ou de corriger des torts. Cette dichotomie illustre comment le meurtre peut être à la fois condamné comme un acte criminel et valorisé comme une forme de justice, en fonction des motivations et des contextes socioculturels.
Résumé... Résumé.
Dans la littérature écologique de Jean Giono, l'hostilité du paysage naturel ne se présente pas uniquement comme une contraignante, elle constitue également une puissance vibrante, voire énigmatique, qui détermine l’ensemble de sa narration. Ce milieu naturel malveillant est évoqué à travers des agitations naturelles extrêmes, telles que l’aridité de la terre, les tempêtes, ou les incendies, qui troublent l'équilibre de l’univers et déstabilisent l’ordre naturel tout en poussent les protagonistes à dialoguer avec elle d'une façon profondément humaine. La nature gionienne n’est jamais une simple toile de fond : elle est devenue un personnage autonome, une puissance avec laquelle les individus doivent intéragir. Ces hommes ne peuvent ni la maitriser ou contrôler ni comprendre totalement. À travers des représentations poétiques fondées sur « la métaphorisation » , Giono assimile la nature à un être vivant, lui octroyant une présence autonome. Dans des écrits tels que Colline, le paysage naturel se venge, et dans Le Serpent d'étoiles, il est devenu une adversité indomptable. Cette personnification transmet l’image d'une nature indépendante, qui impose ses propres canons échappant à l'homme. L'hostilité naturelle se transforme ainsi en une métaphorisation de la condition humaine, indiquant l'inaptitude de l'homme à contrôler le monde naturel qui l'environne. Mais loin de cet affrontement, Giono avance une réflexion plus subtile : celle d'une cohabitation respectueuse et d'une acceptation lucide des forces naturelles. Dans des œuvres telles que Regain ou Que ma joie demeure, il insiste sur l’idée que l'homme est invité à vivre en symbiose avec le monde naturel, et non à chercher à le domestiquer. L'hostilité, est au-delà d'être une malédiction à vaincre, se change en un miroir qui reflète une réalité compliquée, où l'homme est appelé à renoncer à sa suprématie dans cet univers.
Résumé... Résumé
Dans cet article, nous examinons l'image de la colonisation française en Afrique en se basant sur le roman "Batouala" de l'écrivain René Maran. En menant cette étude, nous cherchons à mettre en évidence la perspective de l'écrivain René Maran, basée sur son expérience dans l'administration coloniale dans de nombreuses colonies africaines, en particulier celle de l'Ouangui-Chari., sur la politique coloniale adoptée par les Français en Afrique et Quelle a été sa réflexion ? À la vie sociale, économique et politique des habitants de l'Oubangui-Chari, ce pays connu aujourd'hui en Afrique centrale, depuis le début de la colonisation française jusqu'aux années vingt, à l'époque du roman Batouala.
Résumé... Résumé :
Ce n'est plus un secret pour quiconque que la traduction a été et est toujours le lien entre les peuples et les civilisations. On pense que c’est quatre à cinq mille genres de traduction de langue qui sont pratiquées à notre époque. Et ce nombre pèche sans doute par défaut.
Les quatre ou cinq mille langues actives sont la survivance d’autres, plus nombreuses encore, en usage dans le passé. Chaque année voit disparaître des langues. La maîtrise de plusieurs langues a un impact sur la structure du cerveau et sur les processus cognitifs et c’est parce que les hommes parlent des langues différentes que la traduction existe. La traduction donne accès aux différentes cultures, aux multiples littératures et aux idées complexes des autres. La traduction est l’art de l’interprétation de l’Autre, elle est capable de préserver les grandes idées des philosophes comme celle de l’âme des pays et des peuples puisqu’elle nous transmet leurs coutumes traditionnelles. La traduction a la capacité de restreindre l’éloignement et d’empêcher l’incompréhension. La tâche du traducteur se révèle donc dure, ce dernier est censé maitriser les relations complexes qui interviennent en vigueur au moment de la traduction, surtout quand il ne s’agit pas d’une seule langue. La tâche du traducteur est toujours très difficile. La traduction favorise l’ascension des nations sur l’échelle de la civilisation et du développement, mais la question qui se pose y’a-t-il une sincérité linguistique et culturelle dans la traduction ? Quelles sont les limites de cette fiabilité ?
Résumé... Abstract
Literature courses are introduced to educate the students in the English Department, Faculty of Arts, Misurata University about the culture of the target language, i.e. English culture. However, such an introduction does not guarantee that students would appreciate the cultural differences they encounter in literary material. Because of lacking intercultural knowledge, a conflict may suddenly arise between the values, customs and beliefs of the students' home culture and the target culture. This clash could lead the students to form stereotypical images exaggerating those differences. Consequently, they may miss the opportunity of understanding other perspectives that contribute to enhance their understanding of both cultures. This study investigates the perspectives of the students studying Drama II and Novel II (hence students at English department, Faculty of Arts, Misurata University study two Drama courses and two Novel courses) as well as two teachers taught these courses. Utilizing triangulation method, 40 students aged 19 - 24 have responded to the questionnaire and 14 of them have been interviewed to validate the results of the questionnaire. The results have revealed that although students have stereotypical images which do not have any effect on their attitudes towards the English culture. Furthermore, students have positive attitudes towards cultural differences because they basically employ intercultural skills. The findings indicate that students have a basic ground for developing their intercultural competence and this insight could be enhanced by literature, promoting the intercultural dimension in their classes.
Résumé... Abstract
This research paper investigates teacher’s and student’s perspectives towards the incorporation of Artificial Intelligence (AI) into the translation curriculum within the English department at the Faculty of Arts, University of Misrata. It assesses how both teachers and students perceive the integration of AI in the translation syllabus. Using a quantitative approach, the study employs two distinct questionnaires for teachers and students to determine their support or opposition to AI's role in the curriculum. The results reveal that while teachers generally support the integration of AI, they express concerns that students may become overly reliant on technology, potentially undermining their critical thinking and translation skills. The paper offers recommendations for curriculum development and future research, examining effective methodologies for incorporating AI tools and the expected benefits of such integration. Findings indicate that AI has the potential to enhance translation skills, improve translation quality, and boost overall learning outcomes.
Résumé... Abstract:
This study endeavored to elucidate Hemingway's literary acuity in trivializing aesthetically the terrors of the World War I, through magnifying the protagonist's nutritive prejudice, Lieutenant Frederic Henry and his instinct for "Macaroni and Cheese".
This was stark palpable in his novel A Farewell to Arms, when the major character Henry flouted the abrupt bombardments toward the Italian army's front by emerging from the trench to a bunker, solely to bring some cheese to eat with macaroni. As a gustatory imagery and metonymically, the Skoda gun shell was taking him a photograph and he was recklessly saying "Cheese!" to DOOM.
To accomplish these objectives, an excerpt from chapter 9 of the novel "A Farewell to Arms" was scrutinized through the new historicism theory, which had the utility of a pair of metonymical binoculars, which zoomed in on the significance of such an article of gourmet food "cheese" in a battlefield as it connoted "to smile" to sudden death for Hemingway. Although, the consequent injury in Henry's leg befell because of a vacant moment of rashness that seduced him to be wounded or dead, merely for some macaroni and cheese. Therefore, Henry was willing to smile to doom while fulfilling his hunger and gustatory pleasures in the front.
The results divulged that Hemingway metonymically referred to Henry's contentment with doom to satisfy his gustatory desires of macaroni and cheese, a comfort food worth of vanishing for, rather than WWI itself. Lieutenant Henry belittled the inescapable doom and hastened to the cheese with alacrity, discounting the grisly significances of a fatal shell fragment, imagining himself smiling to a furious demise while eating cheese. The new historical analysis of A Farewell to Arms, on one hand, it disclosed the connotation of the dairy product [cheese], which Hemingway purposefully visualized it as a gustatory imagery to be as an aesthetic appeal to the protagonist Henry. On the other hand, it connoted "say cheese" or smile to death while trying to eat macaroni with cheese, as if Hemingway intended to say that "cheese" was worth sacrifice, not war.
Résumé... En Libye, L’enseignement des langues étrangères se manifeste à travers le développement économique et l’ouverture culturelle. Dans cette condition de mondialisation, la maîtrise des langues, à savoir l'anglais et le français, devient fondamentale pour donner la priorité aux échanges interculturels. Delà soulève des questions intéressantes portant sur les dimensions culturelles qui influencent l'enseignement des langues. L’intellection de ces dimensions enrichit les programmes pédagogiques, tout en intégrant des compétences linguistiques et une sensibilisation aux valeurs et aux pratiques culturelles. La mise en valeur réside alors dans l'élaboration de méthodes d'enseignement qui respectent relativement la diversité culturelle libyenne, tout en intégrant des clairvoyances internationales. Pour ce faire, ce travail s'inscrit dans une volonté de montrer comment ces dimensions culturelles modélisent les stratégies d'enseignement des langues en Libye.
Résumé... Résumé:
Cette étude s’efforce d’élucider l’acuité littéraire d’Hemingway dans la banalisation esthétique des terreurs de la Première Guerre mondiale, en mettant en lumière le préjugé nutritif du protagoniste, le lieutenant Frederic Henry, et son instinct pour les « macaroni au fromage ». Cela est particulièrement manifeste dans son roman L’Adieu aux armes, lorsque le personnage principal, Henry, défie les bombardements soudains dirigés contre le front de l’armée italienne en sortant d’une tranchée pour se rendre dans un bunker, uniquement pour rapporter du fromage à déguster avec des macaronis. Sous forme d’imagerie gustative et, de manière métonymique, le tir du canon Skoda semblait « le prendre en photo » pendant qu’il déclarait imprudemment « Cheese ! » à la fatalité.
Pour atteindre ces objectifs, un extrait du chapitre 9 du roman L’Adieu aux armes a été examiné à travers la théorie du néo-historicisme, laquelle a servi de paire de jumelles métonymiques, permettant de zoomer sur l’importance d’un tel article gastronomique – le fromage – sur un champ de bataille, où il évoquait le fait de « sourire » face à la mort soudaine, selon Hemingway. Bien que la blessure ultérieure à la jambe d’Henry fût le résultat d’un moment d’imprudence qui l’a poussé à risquer d’être blessé ou tué simplement pour des macaroni au fromage, Henry était disposé à sourire à la fatalité tout en assouvissant sa faim et son plaisir gustatif au front. Les résultats ont révélé qu’Hemingway faisait métonymiquement référence à la satisfaction d’Henry face à la fatalité afin de satisfaire son désir gustatif pour les macaroni au fromage, une nourriture réconfortante qui, pour lui, valait davantage qu’une guerre mondiale elle-même. Le lieutenant Henry a minimisé l’inévitable fatalité et s’est précipité vers le fromage avec empressement, en ignorant les terribles implications d’un éclat d’obus mortel, s’imaginant sourire à une mort furieuse tout en mangeant du fromage.
L’analyse néo-historiciste de L’Adieu aux armes a, d’une part, révélé la connotation du produit laitier (le fromage), qu’Hemingway a intentionnellement visualisé comme une imagerie gustative servant d’attrait esthétique pour le protagoniste Henry. D’autre part, elle a connoté l’idée de « dire cheese » ou de sourire à la mort tout en essayant de manger des macaroni au fromage, comme si Hemingway voulait dire que le « fromage » méritait un sacrifice, et non la guerre.